La Pelouse

Départ : Depuis le carrefour devant la mairie, prendre la D46 en direction de Montaiguët-en Forez. Au niveau du restaurant, virer à gauche dans une petite rue. Descendre et traverser la rivière au niveau du lavoir.
1. A Courty, quitter la route et continuer en face sur un chemin en terre. Au débouché de la D52 (croix)virer à droite, puis de nouveau à droite sur la route qui monte.
2. Après 2 km, prendre à gauche au carrefour. Après le château, descendre à droite pour rejoindre les étangs. Remonter la colline et garder le cap jusqu’à la D52.
3. Traverser et continuer sur la route en face. Longer l’étang des Planches. Au bout de la digue, prendre le chemin de terre en face. Continuer à gauche sur le goudron pour atteindre la D46.
4. Traverser et continuer toujours tout droit sur environ 2 km.
5. S’engager à gauche en direction de Sail-les-Bains et continuer sur la voie principale (environ 2 km), jusqu’au carrefour de Chez Cassin.
6. Tourner à droite et puis à gauche. Au prochain carrefour, virer sur le chemin à gauche pour atteindre l’étang de la Pelouse.
7. Traverser la digue et poursuivre sur cette route qui permet de rejoindre le bourg et votre point de départ.


A savoir :
Cette petite église romane du XIIIème siècle, est inscrite aux monuments historiques. Au XVème puis au XVIème siècle, trois chapelles ont été greffées sur la nef et le chœur. Vous pourrez y admirer la fresque des anges musiciens (XVème siècle).
Les eaux de Sail-les-Bains : Depuis la nuit des temps, en hiver, la vapeur d’eau s’échappant des sources chaudes (à 28° C) a dû faire de Sail, un lieu chargé de magie. Des travaux récents ont permis de remettre à jours des vestiges datant des premiers siècles de notre ère. Les sources elles-mêmes avaient alors été captées. Il est certain que le site était connu et utilisé par les Celtes bien avant l’occupation romaine. Il faut attendre la Renaissance et « L’Astrée », le premier roman-fleuve de la littérature française, pour que les eaux de Sail-les-Bains soient rendues célèbres dans tout le royaume par Honoré d’Urfé, écrivain et Lieutenant Général du Forez. Il épouse en seconde-noce Diane de Châteaumorand (1558-1625), qui devient marquise d’Urfé et l’inspire pour son roman. Au fil des 5000 pages du livre, l’éclatante beauté d’Astrée se dévoile (notamment son teint de peau) et est attribuée à la qualité des eaux de Sail. Pendant tout le XVIIIème et la première moitié du XIXème siècle, les bains de Sailles Châteaumorand sont propriété privée.
En 1844, le Comte du Hamel achète le domaine et les sources, ayant le projet d’une exploitation publique avec un hôtel. En rénovant les sources, on découvre des médailles antiques. La petite histoire veut même que pendant le nettoyage de l’une des sources, les ouvriers aient déclenché un véritable geyser de 5 mètres de haut Les vertus de l’eau de Sail (maladies de peau, des articulations et de la nutrition), couplées à la mode des lieux de cure apportent une grande notoriété au domaine de Sail à la fin du XIXème siècle. Le grand Louis Pasteur cautionne les bienfaits de cette eau dans un courrier célèbre du 18 juillet 1878. Malgré les guerres, les thermes de Sail-les-Bains connaîtront une activité thermale jusqu’en 1985.
La commercialisation de l’eau en bouteille est encore d’actualité.

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